Pfff ! On a beau se préparer pendant des années, le jour du départ, c’est quand même un rush pas permis.

Petite chronologie d’une accélération :

Il y a douze ans, quand on s’est rencontrés, on a commencé à parler de voyages. A minuit et quelques, hier soir, les valises étaient bouclées. Comment est-ce qu’on a fait, alors, pour courir à la poste, passer déposer des trucs au boulot, passer chez les uns, appeler les autres, rendre une ligne de téléphone et en activer (à moitié) une autre, charger de la musique, refaire des au revoir parce que, bah quinze jours de larmes retenues ça ne suffit jamais, relever le courrier et se rendre compte que l’envoi vachement important de la banque n’est pas encore arrivé, écrire des courriers, manger en famille, faire un câlin au chat, mettre Facebook à jour, faire la route, pleurer un peu, embarquer, boire deux pintes, discuter de nos plans pour l’année à venir (un an, vraiment ?!), écrire un article de blog, et arriver à New Haven ? Tout ça en une journée ?

Allez, plus que 365 !