Faut pas croire, les voyages dans l’extrême (!) ça peut tourner mal. Pas pour nous, heureusement, mais nous avons été témoins d’une attaque violente. Jugez plutôt: En arrivant à Iguazu par la route de l’aéroport, nous avons vu pour la première fois de notre vie ce panneau (peu courant en Normandie, il faut quand même le dire): Fort en animaux, mais nul en code de la route, je n’ai pas vu le danger venir. Mais voilà t’y pas que du côté brésilien d’Iguazu, nous avons fini par croiser cet animal: Un coati. C’est super mignon quand ça se pointe, comme ça. D’ailleurs, les touristes (on entend par là les autres personnes présentes sur le site, pas nous bien sûr), ont tous dégainé leur appareil photo/téléphone/fer à friser wifi/que sais-je d’autre encore. Le problème, c’est que je suis un voyageur de l’extrême (!), pas un photographe de chez paparazzi, donc j’ai raté un peu les images de ce qui s’est passé entre ci-dessus (le mignon petit animal sauvage qui vient faire coucou) et la suite tragique. Ce qu’il faut savoir pour imaginer ce qui manque: la tong à fleur sur le coté gauche de la photo appartient à une touriste prévoyante qui avait apporté des sandwiches pour toute sa famille. C’est vrai que ce qu’on te vend dans le parc est assez hors de prix.
Donc, bon point pour la tong à fleur, on se dit. Que nenni! En fait, avant que le doigt sur le bouton de l’appareil photo n’aie le temps de dire clic, la bête a sauté sur le sac en plastique et se trouve maintenant suspendue au bout du bras de la pauvre porteuse de tongs (et de sandwiches, mais pas pour longtemps). Appelons-là Perrette et invoquons Lafontaine pour remplacer par de la littérature ce que nous ne pouvons accomplir par l’image:
Perrette là-dessus saute aussi, apeurée.
Le sac tombe ; adieu veau, vache, sandwich-poulet ;
La dame de ces biens, quittant d’un oeil marri
Sa fortune ainsi répandue,
Va tout laisser au coati
En grand danger d’être battue.
Et donc, voici ce que ça donne, un quart de seconde après:
Et le petit animal mignon devient une marée noire de fourrures gloutonnes: Et pour la première fois sur ce blog, une vidéo du méfait (enfin, de ses conséquences!):
On pense à appeler Cruella, non ?…
Tragique, je vous dis, tragique!
Plus sur les coati: ici
Toi aussi, joue avec Lafontaine et retrouve les mots qui ont été savamment remplacés dans le poème:
comme d’habitude avons bien ri de vos péripéties , ce comme quoi, « la bouffe » c’est primordial.
merci pour toutes les splendides photos des chutes, et bon vent (de la part de bretons, ce n’est pas très original) pour la suite. Bises à vous deux Domi et Bernard
un petit animal qui a du flaire sans etre un blaireau!!!Pardonnez mon jeu de mot, ce n’est pas du Lafontaine, c’est de Lafatigue…Comme d’habitude, excellent votre article, je m’attendais à ce que l’animal bouffe les tongs à fleurs de la nana! Gros bisous ragazzi e buon viaggio
… Stef et JC, on adore les petites vidéos… Merci pour l’anecdote!
Isabelle et Daniel