San Francisco – A la recherche de Barbary Lane

Nous n’avons pas fait dans l’original à San Francisco. Je crois même au contraire qu’on a fait du 100% classique (tour sur la baie, Golden Gate Bridge, Alcatraz, Pier 39, Castro, tramway, Chinatown…). Et apparemment un autre grand classique, du moins pour les français (source: le blog d’un français qui l’a fait aussi!), c’est de retourner sur les traces des personnages d’Armistead Maupin dans Les Chroniques de San Francisco (en VO Tales of the City).

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Pour ceux qui ne connaîtraient pas l’histoire, je ne vais pas résumer les 6 (+3) volumes de la série (voir le wiki qui va bien ici), mais disons que c’est une évocation de la ville, du milieu des années 70 à la fin des années 80 (puis dans les années 2000) à travers des personnages sympathiques et hauts en couleurs. Une chronique de la diversité, agréable et facile à lire dont j’ai dévoré d’un coup tous les volumes et dont j’ai adoré l’adaptation télévisuelle (surtout la première saison).

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La majeure partie de l’histoire se déroule dans l’immeuble fictif du 28 Barbary Lane, où la propriétaire, Anna Madrigal, chouchoute ses locataires comme des membres d’une famille choisie.

Pour beaucoup de lecteurs et/ou téléspectateurs, cette adresse représente un havre idéal, un endroit où on aimerait habiter, un vrai petit coin de paradis.

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L’adresse est fictive, la rue n’existe pas et la maison qui est au centre de la série télé a été construite en studio à Los Angeles.  Mais les fans n’ont pas peur! Il y a eu des tournages en extérieur et on sait, parce que l’auteur l’a dit, que certains lieux réels ont inspiré le 28 Barbary Lane.

Quelqu’un de très bien intentionné a même mis en ligne un guide très documenté pour découvrir tous les lieux liés la série. (C’est tout un site, en fait, intitulé Tours of the Tales, en VO ici).

Nous n’avons eu ni le temps ni le désir de fair ici comme à Twin Peaks, mais nous voulions jeter un œil sur quelques images iconiques. Au moins les escaliers de bois et l’allée cachée dans les arbres.

C’est un endroit qui se mérite. Pas facile à trouver, pas facile d’accès. Mais c’est en effet un petit coin idyllique dans une ville déjà loin d’être moche.

Et dans notre quête, quand nous étions encore loin de Macondray, les yeux aguéris de JC ont trouvé cette pépite:

La boîte aux lettres de Mme Madrigal.
La boîte aux lettres de Mme Madrigal.

Et ça, ce n’est sur aucun guide (enfin je crois).

Petit bonus:

Encore en VO, deux scènes qui se passent où nous avons été.

(Mary Ann arrive à Barbary Lane à 1:31)

 

 

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