Iceland Airwaves ’15, jour 2

Il n’y a pas que le Harpa qui abrite le festival, il y a d’autres salles officielles et un festival off. En fait c’est toute la ville qui vit au rythme de l’événement. On peut voir des concerts dans des bars, mais aussi dans des magasins de disques et même de vêtements. Le festival, c’est un lineup de 200 artistes qui se produisent plusieurs fois sur les 5 jours du festival. On ne peut évidemment pas tous les voir.

L’après-midi du deuxième jour, c’est à Lucky Records que la musique a commencé pour nous. Deux groupes très différents pendant une séance de shopping. Juste pour donner l’ambiance.

Lucky Records, Reykjavik

Mankan

Pour être honnête, on n’a entendu que quelques notes de ce duo électronique expérimental qui joue avec des échantillonnages en direct. L’idée est intéressante… Après…

Mankan – Soundcloud


Mercy Buckets



Jeu de mots courant en Angleterre sur la prononciation de merci beaucoup, « mercy buckets » correspond à notre « saint cloud béret basque ». C’est tout ce que j’ai à dire sur ce groupe de hardcore, qui n’est pas ma tasse de thé mais dont le chanteur, un petit viking hurlant, peut réveiller une boutique.


La suite a eu lieu dans un bar restaurant proche du port, Slippbarinn

 

Rythmatik

Un groupe tout neuf et plein d’énergie. Le chanteur dit être heureux de jouer dans cet endroit parce qu’il leur donne un accès illimité aux boulettes de viande (qui sont très bonnes). Il dit qu’il aime croire que Rythmatik fait de la musqie « non-merdique ». Ce n’est pas faux. Ils distribuent un flyer très artisanal qui dit: « Nous savons que c’est un flyer merdique, plaignez-vous sur les media sociaux. » Ils aiment le mot merdique, mais ils sont lauréats du Iceland Music Experiments 2015.


Máni Orrason


Né en Islande, il a grandi et vit à présent en Espagne, où le temps est, paraît-il, plus clément.  Au milieu de tous les indépendants et expérimentaux, il fait figure de classique conventionnel.

Sóley

Beaucoup moins classique, Sóley decrit sa musique comme l’équivalent de contes de fées sombres, de rêves éveillés et de cauchemars d’enfants. A un concert parisien, elle a demandé au public si les Français mangeaient de la baguette tous les jours. Quand elle a eu confirmation, elle s’est écriée « Je le savais! » Barrée ? Un peu.


Et le soir, retour au Harpa pour un concert dans le grand auditorium :

John Grant et l’orchestre symphonique d’Islande


Il y aurait beaucoup à raconter sur John Grant. Disons seulement que c’est un Américain qui parle islandais, ce qui est assez rare, et que sa performance avec l’orchestre symphonique d’Islande étaient un grand moment du festival. Au début, je trouvais que mettre tout un orchestre pour ajouter des violons à un morceau avait quelque chose de superflu. Mais j’en ai pris plein les oreilles par la suite.

Petit aperçu philharmonique :

Court métrage sur la préparation avec un autre orchestre symphonique :

John Grant – Site officiel
Pour finir à Frikirkjan:


Mirel Wagner


Une chanteuse native d’Ethiopie qui a grandi en Finlande. On n’a vu que la toute fin.


Et de nouveau Agent Fresco, cette fois en acoustique


Arnór Dan, ému de voir l’endroit plein à craquer, remercie son public, avec tous les concerts fantastiques qui ont lieu en ville au même moment, d’avoir choisi de venir les écouter. Pour lui, c’est inoubliable.


 Cette fois nous ne sommes pas sur les photos, perchés sur la mezzanine de l’autre côté.

voir jour 3

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