Broadway – Au confluent de deux influences

C’est sans doute un cliché, mais j’aime les comédies musicales de Broadway.

Je les ai découvertes à la fac d’Anglais, avec l’English Dramatic Society qui en montait une par an dans l’amphi Axelrad sous la direction de Bruno Allen. Je suis arrivé un an après la première, The Rocky Horror Show (dommage! petites archives ici), mais j’ai vu The Pirates of Penzance (pas vraiment Broadway, mais un classique du théâtre musical – extrait ici), Company (un petit chef d’oeuvre disponible en entier dans sa dernière incarnation avec Neil Patrick Harris – oui il chante, et bien même – ici), Chicago (la comédie musicale américaine à l’affiche depuis le plus longtemps à Broadway – extrait du film ici), j’ai même joué dans Grease (Eh oui. Il y a même des photos quelque part! Mon rôle ? Celui d’Eugene, le neuneu à noeud papillon à l’ouverture de la pièce, ici – ce n’est pas la même version, bien sûr!).

Lors de voyages précédents, j’ai eu l’occasion d’aller voir Joseph and the Amazing Technicolor Dream Coat à San Francisco (extrait avec Joan Collins ici), Sunset Boulevard avec Diahann Carroll à Toronto (clip promo d’époque ici) et The Phantom of the Opera (la comédie musicale pas américaine à l’affiche depuis le plus longtemps à Broadway) à Toronto ET à Broadway (première partie de la version intégrale ici).

Pas mal de classiques.

Mais cette année, on n’avait pas exactement l’intention de s’en faire une. Je me serais bien fait Spider-Man: Turn off the Dark, pour voir… mais la dernière à eu lieu en janvier. (Pour les curieux: ici)

Spider-Man

Malgré tout, on s’est fait une petite balade dans la foule du quartier des théâtres et, dans un coin à peu près tranquille de la 45e rue, nous sommes tombés sur ça:

 

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Petit flashback:

L’hiver dernier, à Melbourne, lors de quelques insomnies, j’ai fouillé YouTube un peu dans tous les sens. C’est là que j’ai trouvé le Company de Neil Patrick Harris, ainsi que ses excellents numéros d’ouverture de la cérémonie des Tony Awards. C’est là aussi que j’ai appris que Cyndi Lauper avait écrit une comédie musicale et, qui plus est, qu’elle avait remporté le Tony (les Molières américains, si j’ose dire). J’ai toujours aimé Cyndi.

Je me suis dit « Hmm ».

Puis, en fouillant un peu plus, j’ai appris que le livret avait été écrit par Harvey Fierstein, un peu moins connu du grand public, sans doute, mais auteur d’un film qui a influencé mon « oeuvre »: Torch Song Trilogy. (Non, je n’ai pas fait carrière comme transformiste, mais pour ceux qui ont connu Les heures joyeuses, le personnage de Dino lui doit beaucoup.)

Je me suis dit « Hmm ».

Retour au présent:

Sur la 45e rue, juste au moment où nous passions, un petit bout de bonne femme avec un mégaphone annonçait la « Lotterie Kinky Boots« . Il suffisait de remplir un carton avec son nom et son e-mail et un tirage au sort, trois quarts d’heure plus tard, pouvait nous pertmettre d’acheter des places invendues à moindre prix.

Je me suis dit « Hmm ».

Et on a participé. Pas de suspense, je n’en parlerais pas ici si on avait perdu. On a gagné. C’est un peu un thème de notre voyage de gagner des places à des spectacles. Du coup, bah on est allé voir.

Je ne pense pas que la pièce reste 25 ans sur Broadway, mais elle est sympa.

L’histoire tient en une phrase: « L’héritier d’une usine de chaussures évite la faillite en produisant des bottes pour travestis ». C’est inspiré d’un film anglais, lui même inspiré d’un fait réel. Les deux univers, de Lauper et de Fierstein s’y mélangent bien et on passe un bon moment.

Extrait (aux Tony Awards)

Et pour les fans de Neil Patrick Harris (et accessoirement Hugh Jackman), quelques petits bonus broadwaysiens (toujours en VO, désolé…)

 

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